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PHENOMENOLOGIE D'UNE BIPEDIE | | LA PRESSION ENVIRONNEMENTALE ET L'ETHOLOGIE DU GENRE HOMO AU PLIO-PLEISTOCENE |
L'analyse évolutive de la bipédie des Hominidés, avec pour axe central la maîtrise du genre Homo (course) à l'époque Plio-Pléistocène, est présentée de façon multifactorielle, comprenant les structures écologiques (stratégies alimentaires, de défense et de confort), telles que développées au cœur d'une dynamique terrestre. La description des conditions climatiques découle méthodiquement d'études océanographiques, géologiques, zoologiques et botaniques. La composition des paléosols, comme de la paléofaune et de la paléoflore, oriente vers l'adoption biologique d'une pluralité stratégique, s'articulant à la fois autour de génotype à la plasticité redéfinie (adaptation génétique) et de phénotype étendu à la plasticité prédéfinie (exaptation adaptative). Mettant en exergue une éthologie évolutive, les facteurs environnementaux et comportementaux se coordonnent dans une approche toujours plus unifiée, de potentiel épistémologique. La pression environnementale actionnant des mécanismes universels de défense, l'évolution se situe de façon comparative, inscrivant les Hominidés, et à fortiori le genre Homo, au cœur d'un biome originaire, avant de se limiter à un écosystème. Paradoxalement, les moindres faiblesses éco-physiologiques se justifient comme des leviers évolutifs, débouchant sur des adaptations toujours plus opportunistes. Aussi, les processus d'innovation animale induisant la conquête progressive de différents biomes, l'adoption nette de la bipédie se situe comme une évolution charnière, même si relevant d'une exaptation probable, soit d'une continuité. En point d'achèvement, l'ensemble de l'étude démontre la possibilité (comparaison approfondie avec l'avifaune) d'une nouvelle exaptation adaptative d'Homo sapiens (climax) face à la pression climatique.
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