1 - Introduction de recherche

1 - Introduction


La bipédie n'étant pas l'apanage des Hominidés (Gorilla, Homo, Pan, Pongo), le processus initial de sélection naturelle immisce une problématique double, comprenant une plasticité génotypique et phénotypique, d'une part, et une plasticité exaptative, d'autre part. Répertorié au Plio-Pléistocène, époque intermédiaire entre le Pliocène (entre env. 5,3 et 2,6 Ma) du Tertiaire et le Pléistocène (entre env. 2,6 Ma et 12 000 A) du Quaternaire, le genre Homo se distingue des Hominidés par une agilité accrue, comprenant l'exploitation du potentiel bipède jusqu'à la course. Cela étant, la classe des aves, soit des oiseaux, apparue il y aurait 150 Ma, se distingue d'autant plus comme le groupe vivant le plus emblématique de la bipédie, au côté des Hominidés, qu'elle répertorie des animaux non aptes au vol (Ratite), telle que l'autruche, maîtrisant également parfaitement la course. Une phénoménologie spécifique à la bipédie des Hominidés, inclue donc des causes multifactorielles, tout en mettant en exergue des stratégies adaptatives à court (adaptation génotypique et phénotypique) comme à long terme (exaptation adaptative). Car, si l'adaptation génétique compose un organe pour exercer une nouvelle fonction, l'exaptation adaptative réutilise un même organe (pattes arrière) pour exercer une nouvelle fonction (marche). De façon générale, une exaptation s'inscrit dans une continuité, qu'elle soit différenciable (légère modification génétique) ou non différenciable (aucune modification), affinant les processus évolutifs. Ainsi, la transformation génétique de certains organes et l'utilisation clairement innovante d'autres, face à un environnement spécifique, révèlent toute l'envergure métabolique de la sélection naturelle.


Géologie terrestre


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